#Positive Effect Newsletter septembre 2025

ACTUS FLASH

• La couche d'ozone est en bonne voie de reconstitution ! L’ozone stratosphérique protège la santé humaine et la planète tandis que certaines substances chimiques dont les chlorofluorocarbures (CFC) la détruisent. Cette nouvelle confirme que la science sert l’action mondiale et que quand une décision est ratifiée à l'échelle internationele et bien ça fonctionne ! (la Convention de Vienne et le Protocole de Montréal ont été ratifiés par 196 états et l'Union Européenne : 1ers traités universellement ratifiés de l'histoire!) (Source : OMM)

• L'indice Vérité 40 distingue les entreprises les plus "carbone solvables " en mesurant la facture carbone de chaque entreprise. Le nombre de tonnes de CO2 émises par l'entreprise est multiplié par le coût du CO2 tel que défini par le Giec (148 euros par tonne de CO2 en 2024). Cette facture carbone est ensuite rapportée à l'Ebitda de l'entreprise. Ainsi, si la facture carbone de l'entreprise représente une grande partie de son Ebitda ou dépasse son Ebitda, on peut considérer que son risque carbone est élevé et qu'elle ne peut pas absorber le coût des émissions dont elle est à l'origine. (Source : Carenews)

• Trois adolescents britanniques de 13 ans inventent un préservatif capable de détecter les IST ! Il change de couleur dès qu’il détecte une infection sexuellement transmissible. Ce dernier contient des anticorps intégrés au latex qui réagissent au contact des virus ou des bactéries : vert pour la chlamydia, bleu pour la syphilis, jaune pour l’herpès, ou encore violet pour les verrues génitales. Pas encore développé, le projet pourrait être commercialisé dans les prochaines années surtout quand on sait qu'il y a plus d’un million de personnes qui contractent une IST par jour dans le monde ! (Source : Le média positif)

• À seulement 19 ans, Kira Tiller a réussi à faire changer la loi sur le handicap dans son État. Atteinte d’épilepsie depuis l’enfance, cette étudiante de Caroline du Nord a réussi à faire adopter une loi en faveur des élèves en situation de handicap : la loi “Tiller". Cette loi impose aux écoles de prévoir des plans d’évacuation adaptés aux élèves handicapés. En effet, le constat est simple. Pendant les exercices d’incendie, Kira se tient souvent à l’écart, craignant ce qui pourrait lui arriver en cas d’évacuation réelle. Des élèves en fauteuil roulant sont incapables de se cacher lors d’un exercice anti-intrusion, ou encore des étudiants autistes nécessitent un accompagnement particulier lors d’un confinement. Aujourd’hui, Kira poursuit son combat depuis l’Université de Caroline du Nord, où elle milite pour que cette législation devienne nationale. (Source : The New York Times)

CITATION

" La mesure ultime d’un homme n’est pas où il se situe dans les moments de confort mais où il se situe dans les moments de challenge et de controverse." 

#CitationDuMois #MartinLutherKing #Humanité #Alignement #Modele

ART

Pour cette première édition, la capitale de la Colombie a fait les choses en grand ! Plus de 200 artistes de 12 pays s’y sont donné rendez-vous afin d’exposer gratuitement du 20 septembre au 9 novembre leurs “essais sur le bonheur” et ils ne le font pas que dans les musées, mais aussi dans les rues et sur les places de la ville, voire au sous-sol de la cinémathèque, dans le but de rendre l’art contemporain accessible à tous. La “biennale du bonheur” à Bogota rappelle qu’une ville “est faite pour vivre” ! Des oeuvres qui font réfléchir les Colombiens - mais pas que, la preuve ! - à “l’oisiveté radicale”, un terme diabolisé à l’époque de l’hyperconnectivité, ou à “l’ésotérisme environnemental”, qui cherche à nous reconnecter avec notre nature profonde, l’enfance ou encore la “stratigraphie” sociale, à savoir la tendance à nous définir en fonction de notre origine socio-économique voire même au concept “d’optimisme toxique” soit la recherche continue d’un bonheur plastifié. L'art nous emmène, nous pousse à faire un pas de côté, à voir, à s'interroger, à dialoguer, à ressentir. Viva #BOG25 ! (Source et crédit photo : Courrier International, @periodicoarteria, @caroline.mervaille, @linis.qs, @marialili4)

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ARTICLES

Du paracétamol à base de plastique recyclé

Une équipe de scientifiques du Wallace Lab de l'Université d'Édimbourg a constaté qu'une bactérie génétiquement reprogrammée pouvait transformer le polyéthylène téréphtalate (PET) en un ingrédient actif du paracétamol. La fabrication du paracétamol pourrait donc bien être en pleine révolution pour devenir plus durable.  Aujourd'hui, il est en effet fabriqué à partir de ressources fossiles comme le pétrole. En utilisant des méthodes chimiques durables, l'équipe a converti le PET en un autre matériau : l'acide téréphtalique. Puis, en incubant la molécule modifiée de PET avec une souche inoffensive et génétiquement reprogrammée de la bactérie E. Coli, ils ont réussi à produire l'antalgique. La conversion des déchets PET en paracétamol dure moins de 24 heures avec un processus de fermentation, affiche un rendement allant jusqu'à 92 % et n'engendre pratiquement aucune émission carbone. Quand le déchet devient un médicament, innovation et économie circulaire réinventent le business model de tout un secteur. (Source : Futura)

Une campagne de sensibilisation qui fait parler

Lors de la 3ème édition du Grand Prix de la Responsabilité de la Communication et des Médias 2025, Allianz a reçu le Prix Coup de cœur du jury 2025 pour sa campagne de sensibilisation au cyberharcèlement : " Demande à un ado ". La campagne interpelle pour alerter sur le cyberharcèlement dissimulé derrière des émojis et acronymes en apparence anodins. Une étude IFOP révèle que si 75 % des adultes pensent les comprendre, seuls 1,3 % y parviennent réellement. Le dispositif, déployé dans 377 villes et sur les médias digitaux, invite les enfants à décrypter ces codes auprès des adultes. Chaque support renvoie vers une plateforme pédagogique proposant glossaire, conseils et solutions, afin de sensibiliser et d’accompagner les familles face à ces violences numériques. ;-) (Source : Influencia)

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