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Le : 28/09/2023

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“All life on Earth depends on the freedom to move”

#Vie #Planète #Stratégies #Autres #Soi

Cette citation entendue dans le documentaire époustouflant Notre Planète II (2023, voix off de David Attenborough) a fait tilt ! En français cela donnerait « Toute vie sur cette planète n’existe que grâce à sa liberté de mouvement ».

Le monde animal

Les grandes migrations sont le symbole ultime de cette nécessité de mouvement pour vivre, pour survivre. Les espèces animales migrent pour se nourrir, pour se reproduire mais aussi pour se trouver une nouvelle maison. Les scènes sont saisissantes, les chemins ancrés dans les mémoires, les groupes impressionnants. Qu’il s’agisse des éléphants au Zimbabwe, à la sterne arctique en passant par les sauterelles, la migration fait la promesse de jours meilleurs : boire de l’eau, se nourrir, s’installer dans un climat plus clément. Ne pas pouvoir se déplacer, même en prenant des risques, c’est la certitude de mourir.

Le monde végétal

Longtemps éloignés de nos centres de recherches, les arbres et les plantes n’en finissent plus de nous étonner par leur stratégie de mouvement et donc d’expansion de leur territoire. Certaines espèces utilisent le vent, d’autres des insectes ou encore le réseau sous-terrain fait de mycélium pour communiquer, pour « bouger » et se transmettre les informations. C’est l’exemple de la plante qui a ses feuilles qui s’accrochent aux pantalons et chaussettes et qui, tranquillement, peut parcourir le monde et coloniser des nouveaux territoires au grès de nos voyages. C’est cet autre exemple de l’arbre qui attend le meilleur jour de l’année en fonction de l’ensoleillement, du vent et des températures pour lâcher toutes ses semences reproductives. Il lui faut sans cesse répéter cette stratégie de survie année après année. Ne pas pouvoir se déplacer, même en prenant des risques c’est la certitude de mourir.

Le monde humain

Le parallèle est évident aussi pour nous-mêmes, êtres humains sédentaires parce que nous l’avons choisi. La plus grande liberté n’est-elle pas de savoir que oui, si nous le désirons profondément, nous pouvons changer d’endroit, dès ce soir, bifurquer. L’endroit peut être physique mais aussi psychique. La liberté de pouvoir se réinventer au travers d’un nouveau travail, d’un challenge, d’un temps pour soi. C’est d’ailleurs le propre de la prison, en les privant de cette liberté de mouvement, les prisonniers sont privés d’être tout simplement. En érigeant des murs, en parquant dans des camps, des hommes et des femmes ne peuvent plus vivre. Ne pas pouvoir se déplacer, même en prenant des risques, c’est la certitude de mourir.

Le monde de l’entreprise

Et dans le monde du travail ? Être assis derrière son ordinateur toute la journée, sans mouvement, reviendrait-il à dire que l’on meure à petit feu ? La réponse est tranchante : oui. D’ailleurs bien souvent, on peut constater que les personnes les plus en mouvement au sens propre, sont les personnes à responsabilité. On va dans différents services faire des réunions, on sort déjeuner avec des partenaires, on rencontre des personnes de son réseau lors de conférences. Pendant longtemps, le monde du travail pouvait se résumer à un échange de liberté contre une rémunération. La question alors était : à quel prix acceptons-nous de plus être libre ? A quel prix acceptons-nous d’exercer des responsabilités professionnelles qui nous obligent et nous font choisir entre temps avec nos enfants et temps avec nos collègues ? Aujourd’hui, la question est : quelles sont les modalités possibles de mouvement dans mon travail pour garder ma liberté ? La liberté dans mon emploi du temps, la liberté dans la gestion de ma carrière, la liberté dans ma créativité. C’est d’ailleurs l’une des difficultés supplémentaires dans les postes à tâches répétitives, le mouvement n’est pas toléré. L’action est normalisée, quantifiée et qualifiée avec des process à respecter. Le risque est l’ennui cérébral, la perte de liberté à agir différemment, la fin de la créativité, la fin du pas de côté, la démobilisation, la fin. Ne pas pouvoir se déplacer, même en prenant des risques c’est la certitude de mourir.

Finalement, le défi du manager est de créer cet espace de liberté de mouvement dans le monde nécessairement contraint de l’entreprise. A défi à relever ensemble.


Positive Effect Consulting Creative Commons – CC BY SA

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