#Positive Effect Newsletter décembre 2025

ACTUS FLASH

• Le Prix "Lire pour agir" édition 2025 a été décerné au livre de Gaspard d'Allens " Des forêts en bateille" paru aux éditions du Seuil. La forêt revient au centre du jeu politique : on redécouvre la vitalité de son écosystème, sa capacité à réguler l’eau, le climat, les sols. Elle nous apprend les bénéfices de la coopération, elle renouvelle notre capacité d’émerveillement et nos désirs de défendre corps à corps ce à quoi nous sommes attachés. (Source : Maison de l'environnement)

• Lors de la denière édition de "My Com for Impact", le Prix coup de coeur du jury a été décerné à Soliguide. L’association développe en effet des solutions numériques collaboratives pour faciliter l’accès aux droits des personnes en situation de précarité, notamment via une plateforme de cartographie des services solidaires. Un signal fort pour de la tech utile ! (Sources : Influencia et Soliguide)

• Bonne nouvelle : le 15ᵉ baromètre Empreinte Humaine x Ipsos bva est sorti / Mauvaise nouvelle : ses résultats ne sont pas bons. La détresse psychologique progresse dans les entreprises. 47 % des salariés sont en détresse psychologique, un niveau en hausse et qui touche majoritairement les moins de 30 ans, les femmes et les agents publics. La souffrance se voit aussi physiquement : 52 % des sondés déclarent des douleurs musculo-squelettiques, 49 % des troubles du sommeil et 38 % des maux de tête, des symptômes très fortement corrélés à la détresse psychique. La sécurité psychologique devient désormais un vrai enjeu pour les RH mais aussi un marqueur différenciant pour les employeurs. (Source : Empreinte Humaine)

• Un nouveau label américain certifie les produits “non ultra-transformés”. Une première mondiale, dans un pays où 55 % des calories consommées proviennent de ce type d’aliments. Derrière cette initiative, une diététicienne qui entend remettre la transparence et la santé au cœur des assiettes. (Source : We Demain)

ARTICLES

Faire du "non-travail" avec sérieux !

Chercheuse à l’université Paris-Saclay, Sophie Rauch a écrit une thèse et un livre sur le «non-travail» au travail. Selon elle, les pauses et autres moments de distraction au bureau peuvent avoir un effet positif quand ils permettent de se ménager un rythme de travail soutenable. Pour les responsables RH et les managers, la notion de «non-travail» peut permettre de repenser la manière d’évaluer le professionnalisme des salariés. Mais attention, le non-travail est beaucoup plus complexe qu’il n’y paraît. Les pauses cigarettes ou les échanges à la machine à cafés s’apparentent a priori à du non-travail. Or, « il suffit que le supérieur hiérarchique arrive pour que la conversation bascule dans du travail informel », illustre Sophie Rauch. La pause déjeuner devient également « un effort professionnel si on apprécie moyennement ses collègues et qu’il faut contrôler son comportement », ajoute-t-elle. À l’inverse, des journées sans parenthèses de non-travail peuvent conduire à l’ennui, voire à l’épuisement professionnel. « Certains trouvent du sens ou prennent du plaisir au travail dans le non-travail », affirme-t-elle. Ces pauses réparties dans la journée permettent de récupérer dans le but de se remettre au travail. Elles ont une utilité professionnelle ! Certains team-buildings peuvent être au contraire contre productifs et mal perçus ou perçus véritablement comme du non-travail organisé par l’employeur. « Ces temps collectifs peuvent être à double tranchant pour les collaborateurs : l’entreprise prend les codes du non-travail, mais à des fins productives. C’est là où réside toute l’ambiguïté !". Ces epsaces-temps de non-travail sont aussi des espaces pour soi et sont des moments où les collaborateurs se révèlent davantage, dévoilent plus leur vraie identité.

(Source : Usine Nouvelle / Livre « On se fait une pause ? Cafés, réunions, pauses sur Internet… Ce que le non-travail dit de nous » (Vuibert) de Sophie Rauch.)

La loi des séries...discontinues !

Des récompenses croissantes pour des séries de tâches consécutives motivent bien davantage que des bonus stables. C'est le résultat principal de six expériences réalisées avec 4 493 participants américains entre 2018 et 2024. Des chercheuses ont voulu savoir si augmenter progressivement les récompenses pour l’exécution consécutive de tâches incitait les gens à réaliser plus de tâches. Les expériences imaginaient par exemple un service de livraison de plats et plusieurs livraisons à gérer. Ou encore, décoder des images Captcha de manière continue mais avec des pauses non rémunérées ou alors en série avec moins de pause. A chaque fois donc, la loi des séries ou l'organisation des tâches en série plutôt aide les collaborateurs à se concentrer et à rester motivés. C'est d'ailleurs ce qui est le plus intéressant : notre capacité à auto générer de la motivation série après série, étape par étape. Bien connu en management, y compris pour des nouveaux apprentissages ou des tâches plus difficiles, les mesures incitatives basées sur les « séries » peuvent bel et bien aider à persévérer malgré l’ennui ou la fatigue.

(Source : Harvard Business Review France)

CITATION

" Le sage n'est pas celui qui sait beaucoup de choses, mais celui qui voit leur juste mesure. " 

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ART

Le concours annuel "Arbre de l'année " met à l'honneur les plus beaux arbres du territoire français et nous rappelle notre enracinement, nos liens et la puissance de la nature à travers les siècles. Ils nous surplomblent, ils nous protègent, ils nous racontent, ils nous font du bien. Il est encore temps de voter pour votre préféré parmi les 13 arbres sélectionnés par le jury. Le gagnant représentera la France au concours européen !

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(voir la photo de couverture. Source : Arbre de l'année)

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